Le paradis perdu...

13 déc. 2012

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Nous sommes arrivés en bateau dans ce paradis terrestre. Sur l'ile de Tioman, il n'y a pas vraiment de route (et encore moins de voitures). Juste derrière notre hôtel, il y avait une grosse montagne recouverte d'arbres verts, c'était très beau. L'hôtel où nous étions avait sa plage privée et il n'y avait aucun voisin. Tous les bungalows étaient reliés par une passerelle en bois qui menait au restaurant. Il y avait plein de fourmis dans notre chambre et nous avons dû, Catherine et moi, bloquer les entrées de la fourmilière avec du papier collant. Par contre, la vue de la chambre était magnifique et, juste en bas du balcon, il y avait des rochers et juste un peu plus loin la mer, si belle et gracieuse et d'un bleu si magnifique que j'y serais resté toute l'éternité. Chose relativement rare, nous dormions toute la famille dans la même chambre. C'était amusant mais nous étions un peu serrés.

Vue fidèle à la description de Thomas; Catherine se précipitant pour plonger afin de voir la même chose que Nicolas
 
Le lendemain de notre arrivée, nous avons loué des masques de plongée pour pouvoir regarder les poissons et les coraux. Nicolas a vu une tortue qui se promenait dans l'eau mais quand il nous a appelés pour qu'on l'observe, elle était partie. J'étais un peu déçu de ne pas l'avoir vue.


Pendant notre séjour, nous avons décidé d'aller à la plage appelée Monkey Beach. Il y avait deux choix pour s'y rendre, soit en bateau ou à pied. Nous avons choisi d'y aller à pied. Le sentier n'avait pas été utilisé depuis longtemps, les plantes poussaient partout et les araignées en avaient profité pour tisser leur toile, bref c'était quasi impraticable. C'était assez explorateur comme sentier et il ne manquait plus que la machette et le chapeau pour être des vrais découvreurs! Nous sommes enfin arrivés, après une bonne heure et demie de marche intensive sous une chaleur suffocante, à Monkey Beach où il n'y avait aucun singe! Nous sommes restés près de deux heures sur cette plage. L'eau était d'un bleu cristallin et le sable noir et blanc et malgré cela, la seule chose que Nicolas trouvait à dire c'est que c'était une plage de merde, il est très imaginatif des fois! En revenant, Maman, Nicolas et Catherine se sont perdus (ce qui n'était pas très difficile parce qu'on ne voyait presque pas le sentier ). Pour retrouver leur chemin, ils ont suivi les fils électriques qui par chance longeaient le sentier.
 Nous étions vraiment contents de nous baigner, au retour, après cette dure marche dans la jungle sous le soleil des tropiques.



Créature de la jungle s'aventurant sur la plage. Ordre de grandeur: le briquet rouge, d'une bonne dizaine de centimètres.

Le lendemain matin Papa nous a réveillé en nous disant «Si vous voulez voir une tortue c'est maintenant car Nicolas en voit une», je vous jure que cela n'a pas pris trois minutes avant qu'on soit dans l'eau. C'était mon rêve de voir une tortue de mer sauvage et nous avons même pu la toucher! Ce fut un de mes souvenirs préférés de plongée, un moment magnifique pour Nicolas, Catherine et moi (Olivier n'était pas venu, il était malade je crois, le pauvre!). La tortue était si gracieuse qu'on aurait dit un ange. Un peu plus tard nous sommes allés dans une réserve aquatique car nous pensions qu'il allait y avoir plusieurs sortes de poissons, mais non il n'y en avait presque pas et c'était presque toute la même espèce que l'on voyait (il y avait beaucoup plus de diversité juste devant notre hôtel!). Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à un restaurant et là nous avons vu une plus petite tortue qui se promenait dans les coraux. Dans le restaurant nous avons rencontré un monsieur très gentil qui nous a fait visiter son verger de limes. Ces limes étaient très belles, d'un vert éclatant, et nous en avons même acheté quelques-unes. Nous sommes retournés ensuite à notre hôtel pour finir notre séjour, tranquille, en nous baignant dans l'eau turquoise.

Poissons de «presque toute la même espèce»... Ordinaire, quoi.
 
Dans le restaurant du monsieur-très-gentil

Exemple de difficulté à Tioman: chaise ou sable?



Retour au bercail, eau turquoise.
 
Nous avons vraiment fait un bon choix d'aller à Tioman surtout que nous avons failli ne pas nous y rendre vu que le bateau était en retard. J'aurais aimé y passer un peu plus de temps (un peu, beaucoup, plus longtemps) et même éventuellement ouvrir un petit restaurant sur la Monkey Beach. Maman, Nicolas, Olivier, Catherine et moi avons en effet passé beaucoup de temps à imaginer, lorsque nous étions à la plage des singes, que nous habitions dans la petite cabane délabrée qui se trouvait à quelques mètres de la plage où nous nous baignions et à imaginer la décoration d'un restaurant/hôtel imaginaire.

Scènes de fin de journée. Contemplations, imaginations.



Choisir

4 déc. 2012

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Nous devions malheureusement quitter Kuala Lumpur, un jour. De toute manière l'appartement n'était plus disponible et il nous fallait bien continuer notre route.

Nous devions être à Singapour dans quelques jours et nous avions encore quelques temps à passer en Malaisie avant l'expiration de notre visa. Tout un univers de destinations possibles s'offrait alors à nous. Un parc naturel? une jungle quelconque? un bord de mer? une ile? une ville coloniale? tout était faisable et c'est finalement, après réflexion, la ville coloniale de Melacca qui a été élue comme prochaine escale.

Nous avions décidé de nous y rendre en autobus à partir de la station de bus hyper moderne de Kuala Lumpur (d'une efficacité presque suisse, ce qui tranchait assez radicalement avec le reste de nos expériences de station de bus asiatiques!).

Deux autobus plus tard et un trajet de plus de deux heures complètement inutile (le chauffeur du second autobus nous ayant fait faire un tour complet de la ville en omettant de nous indiquer le bon arrêt!) nous avons finalement trouvé la guest house où nous avions réservé trois chambres gigantesques. C'était un bon choix car le gite était vraiment charmant dans le genre guest house familliale avec cuisine, salon et jardin communautaires ainsi qu'une superbe terrasse, dans la chambre des petits, en plein soleil. Mais c'est surtout l'accueil des propriétaires qui était le plus sympathique et qui nous a fait nous sentir chez nous, chez eux. Je garde un bon souvenir d'un partage de raisins et d'une mangue, avec le grand-papa, dans la cuisine, tout simplement.

Symphonie de couleurs (merci aux friperies de Kuala Lumpur) devant notre guest house


Melacca fut, pendant des siècles, une plaque commerciale importante de la région. Ancienne cité portuaire, tour à tour chinoise, indienne, hollandaise, portugaise et anglaise, Melacca garde la trace subtile de toutes ces influences. Je dis trace subtile car, bien honnêtement, Melacca c'est assez ordinaire dans le genre pâle reflet de Georgetown avec plus de trucs faits pour les touristes. Nous qui pensions nous éterniser un peu ici, il ne nous a fallu que quelques minutes à sillonner la rue principale pour savoir que ce serait, somme toute, une visite plutôt brève.

Nous avons tout de même pris le temps de visiter le musée maritime (très bof), les ruines de l'église portugaise sur la colline (jolie vue), le quartier chinois (hyper touristique), une maison traditionnelle malaisienne (maison encore habitée et visite guidée intéressante faite par le fier et volubile propriétaire),de marcher le long du petit canal (vraiment charmant avec les facades des maisons peintes dans le genre murale urbaine), de se faire couper les cheveux (pour 3 $) et de manger dans des restaurants indiens hallucinants.


Coupe de cheveux à 3$

Au fait, juste pour les deux restaurants indiens que nous avons dégotés (un pour le midi et l'autre pour le soir), Melacca est une destination incontournable pour tous les touristes gourmands se trouvant dans la région.
Et c'est définitivement ici que nous avons trouvé les plus savoureux paneer masala, pain naan, papadams, poulet tandoori et curry, de tout notre voyage, ce qui n'est pas peu dire! Nous avons même sérieusement pensé rester ici encore quelques jours (alors que nous avions vraiment fait le tour de ce qui nous intéressait dans la ville) juste pour continuer à faire le tour complet des menus de ces restaurants. Mon coup de coeur? manger avec mes doigts dans notre restaurant du midi (et directement sur une feuille de bananier), devant la grand-mère indienne qui faisait le tour des tables avec son chaudron de curry et sous les regards curieux des autres convives, étonnés de voir cette famille d'occidentaux se régaler sans pudeur dans ce recoin de la ville.

Roti canai (à prononcer tchanaille)



Mais, bon, c'était tout de même une ville plutôt ennuyante (surtout pour les gens qui n'aiment pas magasiner des souvenirs kétaines) et nous éterniser ici ne nous séduisait pas vraiment. Nous nous sommes donc de nouveau penchés sur l'épineuse question de notre prochaine et dernière destination avant de finir par finir par arriver à Singapour, un jour.

Encore là, pas simple de faire un choix logique et éclairé. Après lectures et tergiversations, nous avons décidé d'aller passer quelques jours sur le bord de la mer et de tenter notre chance sur l'ile de Tioman réputée comme étant un pas pire coin pour la plage et la tranquilité.

Nous étions cependant moyennement enthousiastes sans trop vraiment savoir pourquoi (les commentaires des voyageurs sur Tioman étant dans l'ensemble dithyrambiques). Et, en descendant de l'autobus, dans la petite ville d'où partaient les ferrys pour Tioman, nous étions de moins en moins convaincus d'avoir fait un bon choix. De plus, lorsque nous avons appris que le prochain ferry ne partait pas avant encore quelques heures (pour cause de marée) nous avons sérieusement pensé reprendre un autobus pour ailleurs, tout de suite, drette là!

Flottement. Ambiance un peu morose. Doute. Indécision. Ça ne nous arrivait pas souvent, mais là, on ne savait vraiment pas où aller!

Un peu débinés et sans vraiment d'option B intéressante, nous avons fini par nous dire que bon, tant qu'à y être, Tioman ce serait et, qu'au pire, bien on n'y resterait pas.

Après avoir réservé, via le gars de l'agence de ferry/bus/hotel/taxi, un hôtel à Tioman (encore plus convaincu que c'était une exécrable idée), nous sommes ensuite allés manger (en attendant le départ du bateau) des très bon rotis canai (genre de crêpe que l'on trempe dans une sauce au curry, spécialité de la cuisine malaisienne) ce qui nous a un peu réconfortés avec la vie. Comme quoi, des fois, ça ne nous prend pas grand chose pour nous remonter le moral!

Un ferry arrivant à Tioman...


Et, quelques heures plus tard, nous étions en route vers Tioman...





Le Bird Park

29 oct. 2012

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C'est à Kuala Lumpur que se trouve le plus grand parc d'oiseaux au monde. Cette volière regroupe plus de deux cents espèces de volatiles qui sont tous en liberté dans le parc, à part les plus dangereux qui se retrouvent dans des cages.

Nous sommes partis de notre appartement en taxi, car nous n'avions pas le temps de prendre l'autobus. Nous étions très excités à l'idée de voir plein d'oiseaux tels que des perroquets, des autruches et des paons même si nous en avions déjà vus au zoo de Barcelone.

Dès que nous sommes entrés dans le parc, nous étions déjà aveuglés par les couleurs éclatantes des oiseaux qui nous entouraient. Rouge, vert, bleu, jaune et rose, des oiseaux de toutes les couleurs de l'arc en ciel nous saluaient de leurs cris assourdissants. Ça nous faisait presque mal aux oreilles!

L'entrée se trouvait dans une petite salle, séparée du reste du parc par une porte, où nous attendait un énorme paon. Lui aussi très coloré, il s'amusait à nous hurler dans les oreilles. Heureusement, nous l'avons fait partir en le pourchassant un peu et nous avons pu passer. Nous avons ensuite continué notre promenade dans cet immense parc. Nous ne suivions pas un trajet en particulier, mais  nous voulions surtout aller voir certains oiseaux se faire nourrir à 10h. Nous sommes arrivés à la place indiquée, un peu en avance, et nous en avons profité pour pouvoir nourrir nous même les paons et les espèces de grands oiseaux blancs qui ressemblaient à des grands hérons, avec la nourriture que nous avions achetée à l'entrée. C'était vraiment drôle car ils nous chatouillaient les mains lorsqu'ils picoraient dedans, même si parfois ça faisait mal car ils étaient plus pressés et picoraient fort. Je préférais donner à manger aux paons car ils ont un plus petit bec et qu'ils sont plus beaux. Lorsqu'un employé est venu pour donner à manger, tous les autres oiseaux de la même espèce sont arrivés. Ils avaient sûrement senti l'odeur de poisson cru qui sortait du bac de l'employé. J'ai été surprise de voir que les oiseaux ne mangeaient pas beaucoup. C'est à peine s'ils ont avalé une sardine chacun. Peut-être que nous les avions trop nourris?


Il est arrivé à 10h29. Vraiment.






Après ces grands oiseaux blancs se succédèrent perroquets, flamants roses, un immense pélican et tout plein d'autres oiseaux dont je ne connais pas le nom, tous aussi beaux les uns que les autres. Nous nous sommes aussi fait prendre en photo avec quelques oiseaux très colorés avant d'entrer dans une autre salle séparée des autres et qui se nommait  « The parrots world ». Nous étions déjà très excités avant d'entrer car nous voulions vraiment voir des perroquets et, lorsque nous sommes entrés, nous n'avons pas été déçus. Un flot de petit oiseaux multicolores nous sautèrent dessus dès notre arrivée dans la salle. Un monsieur les nourrissait avec du nectar et tout les perroquets se battaient pour en avoir une gorgée. Nous en avons aussi acheté une petite tasse que nous nous passions entre nous. Les oiseaux voletaient partout autour de nous et se posaient sur nos épaules pour nous lécher les oreilles et le cou. Olivier ressemblait à un épouvantail tellement il avait des perroquets sur lui. C'était vraiment drôle! Moi, je préférais  avoir juste un seul oiseau sur mes épaules, comme les pirates. Je n'aimais pas trop que tous les perroquet se battent sur mes bras, mais c'était tout de même vraiment amusant!
 












Pas le même sourire que ses enfants...

Pirate des temps modernes


Nous sommes ensuite allés nous reposer un peu plus loin où il y avait un spectacle d'oiseaux. C'était un peu ordinaire et pas trop intéressant. C'était le genre de spectacle que l'on pourrait voir un peu partout. Après le spectacle,  il ne nous restait plus que les autruches à voir avant la fin de la journée. J'aurais voulu que ça dure un peu plus longtemps car nous nous étions vraiment beaucoup amusés. Je n'ai quand même pas été déçue de cette fin de journée car nous avons pu nourrir les autruches avec de longs bouts de salade. À côté de ces dernières, il y avait un casoar qui faisait le même bruit que dans le film «Up», mais il n'avait pas l'air d'avoir très faim. Finalement, le parc n'était pas si grand et nous avons fini par le découvrir au complet. C'était vraiment une bonne journée qui a seulement passé un peu trop vite à mon goût.


Ordinaire et pas trop intéressant... Ah! l'art de blaser nos enfants!




Je trouve dommage qu'il n'y ait pas de parc comme ça chez nous. C'était tellement extraordinaire! Mais je crois de toute façon qu'on ne pourrait pas se procurer autant d'oiseaux exotiques!

Kuala Lumpur un jour, Kuala Lumpur toujours.

8 oct. 2012

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Nous avions vraiment hâte d'arriver à Kuala Lumpur. Vraiment!

Parce que c'est une grande ville (et que nous, nous aimons ça les grandes villes), parce que nous avions besoin de nous reposer (surtout Michel qui était encore faible "grâce" à la dengue) et parce que nous avions réservé un appartement full equipped qui nous promettait des soirées tranquilles, des repas mitonnés maison, des douches chaudes, des lits douillets et une piscine rafraichissante sur  le toit.

Et, nous n'avons pas été déçus! Ah! que nous avons aimé cette ville et la semaine que nous y avons passée.
C'est simple, toutes les journées à Kuala Lumpur furent des bonnes journées.
Pleines.
Harmonieuses.

Une ville tout simplement géniale pour un tas de bonnes raisons!

Premièrement, il y a un transport en commun efficace et accessible et qui nous donnait une pleine liberté de nous déplacer facilement (une fois que l'on comprend le réseau légèrement embrouillé puisque plusieurs compagnies différentes se partagent des circuits dans ce qui semble être un véritable dédale).

Dans le transport en commun efficace et accessible, aux couleurs de la Malaisie.


Ensuite, il y a des musées à visiter et des parcs incroyables pour se promener au frais. Et, après des mois de diète culturelle (même les enfants en étaient rendus à nous supplier de trouver un musée d'art quelconque, c'est tout dire!) et de villes à l'urbanisme totalement absent, nous nous sommes vraiment régalés.

Pause à la National Gallery.

Petits et grands singes dans la ville.

Gajah Duduk, énième surnom donné à Thomas (s'enfuyant sur la photo).




Et, surtout, il y a de la nourriture partout dans les rues.
Partout?
Partout!
Je sais que ça commence à être un peu redondant de parler de la nourriture en Malaisie mais c'est vraiment fascinant tout ce qui peut se vendre sur la rue, tout le temps, à des prix totalement dérisoires!
Des fruits, des samosas, des crêpes, du thé glacé, du lait de soya, des trucs louches, des trucs frits, des fruits encore... bref, le paradis des gourmands et des gens cassés! C'est simple, les enfants passaient leur temps à manger et à engouffrer les trucs les plus étranges (les uns par dessus les autres) dans un savant désordre alimentaire.

Trucs louches au marché.


Mais ce n'est pas tout. Si Kuala Lumpur est une ville riche avec des méga édifices (dans le genre des tours Pétronas), des centres d'achats hyper luxueux et des restaurants huppés, elle est aussi une ville vivante avec des quartiers populaires offrant une diversité culturelle sans doute unique au monde. À Kuala Lumpur, en l'espace de quelques minutes, il est possible de visiter une mosquée, de sentir les volutes d'encens du temple chinois, de humer les fleurs (ahhh, le jasmin) du temple hindou et de visiter un temple sikh. Cette dernière visite fut d'ailleurs littéralement notre coup de coeur. C'était notre première incursion dans un temple sikh et, franchement, si ce n'était pas de l'aspect religieux de l'affaire (!!), on se convertissait illico, toute la gang. Quel accueil! Nous nous sommes retrouvés, attablés dans le couloir, à la super bonne franquette, avec un guide charmant, à boire le meilleur thé indien de tous les temps, en mangeant les meilleurs samosas de notre vie et en souriant aux plus gentilles dames en sari du monde entier. Un des principes de cette religion? Offrir et partager, entre humains (peu importe les convictions), un repas... Avouez que c'est tentant! Nous sommes sortis de là l'âme un peu réchauffée et le ventre plein.

Famille musulmane à la mosquée nationale. Thomas avait déjà son costume de fantôme.

Porter le voile: Catherine en a un haut le cœur en plus des bras coupés.

Mais la sagesse de Mahomet, interprétée par les hommes, peut rendre les femmes dociles...

Olivier fasciné par la propagande prosélyte.


Réflexions.


Volutes voluptueuses d'un temple chinois.



Moments de repos au temple hindou.


Négociations autour des tresses de jasmin, dont les effluves embaumaient toute la rue.


Repas dans la salle à manger du temple sikh.



Au temple sikh, rencontre avec le vénérable du sommet.

Nous avons aussi profité des attraits de Kuala Lumpur en visitant le musée d'histoire nationale, un petit musée vraiment bien fait et qui offrait gratuitement une visite en français (merci aux gentilles expatriées bénévoles). Ce fut d'ailleurs une visite passionnante et fort instructive qui méritait amplement tout l'avant-midi que nous y avons passé. Nous avons aussi visité avec plaisir le musée d'art islamique, véritable joyau architectural blanc et bleu et aux formes épurées qui valait vraiment toute la peine que nous avons eue à en trouver l'entrée.

Dans la cour intérieure du Musée d'art islamique, faire les zouaves pour remonter le moral de sa mère.

Du Musée d'art islamique, vue sur la Mosquée Nationale.


Et que dire du parc d'oiseaux, du jardin des orchidées, de la mosquée nationale avec son style art déco, du temple hindou dans la montagne avec les singes chapardeurs et les centaines de marches à gravir, des restaurants indiens végétariens aux serveurs tout sourire, des dizaines de ice lemon tea no sugar bu en marchant sous un soleil de plomb, du restaurant japonais décadent (plus de deux cents plats à volonté dans une ambiance survoltée) où nous avons souligné la fête de Michel, du minuscule salon de barbier (barbiers de père en fils depuis trois générations) où les gars ont passé sous le rasoir après avoir choisi leur coupe de cheveux d'après les huit choix illustrés, de la visite du musée des sciences financé par Petronas (une méga compagnie pétrolière) qui nous a fait presque vomir par le biais donné à la science (ode à la course automobile et au forage de pétrole), des promenades dans les quartiers chinois et dans les labyrinthes des magasins de tissus indiens, des appels à la prières des mosquées, des sourires des gens dans la rue...

Temple hindou dans la montagne.


Singe chapardeur.


Autres singes.




Chez le barbier.

La science proposée par une multinationale pétrolifère: remarquez la glorification de la bouteille de plastique...

Mosquée Nationale: l'heure de la prière, conjuguée à tous les temps.

 
Kuala Lumpur, tu nous as littéralement eus dans ta poche et nous avons étiré au maximum le temps que nous pouvions passer chez toi.

Au fait, Kuala Lumpur, c'est MA recommandation pour tout touriste lambda qui désire avoir un premier goût de l'Asie sans trop de soucis. Et, en prime, alors que la horde de backpackers envahit jusqu'à les dénaturer les rues de Bangkok, à Kuala Lumpur, vous serez presque seuls, peinards, à avoir l'impression de toucher à quelque chose d'authentique.


Kuala Lumpur, tu me manques.
Encore.
Souvent.