C'est une drôle de ville Bangkok.
Elle semble avoir plus d'une personnalité et c'est difficile de la définir en quelques mots.
Elle est à la fois moderne et ancienne, propre et sale, fascinante et repoussante, ville et village.
C'est en voiture, avec Sudarat, que nous avons découvert Bangkok pour la première fois.
Et nous en avons eu plein la vue avec les grandes avenues illuminées pour la fête du roi, les monuments éclairés, les vendeurs de nourriture à tous les deux mètres, les rues avec des touristes un peu partout... Bangkok est une mégalopole fourmillante aux multiples facettes.
Le lendemain c'est en vélo (des vélos de style Bixi, gratuits pour la journée) que nous avons joint la jungle urbaine. Ici, il faut apprendre rapidement à se faufiler entre les engins divers qui peuplent les rues, avoir des yeux partout et bien se souvenir que la conduite se fait à gauche.
Mais, découvrir une ville à vélo, nous adorons! C'est un tantinet stressant pour les parents mais ça donne un rythme unique qui permet de nombreux arrêts spontanés.
Nous nous sommes donc arrêtés dans plusieurs marchés dont celui aux fleurs (je n'ai jamais vu autant de roses au même endroit!) et avons passé la journée à manger des trucs sur la rue (pieuvres grillées, fruits, pop sicle artisanaux, boissons étranges, pad thai... ) ainsi qu'à flaner au hasard des rues.
Pas cher, pas cher... alors on se laisse tenter! |
À Bangkok, on trouve de tout... même de la poutine!
Et, après quatre mois sur la route, nous nous sommes permis de succomber sans vergogne à l'attrait de la fameuse poutine de Bruno Blanchet. Bon, c'est plutôt sa copine Onnicha qui fait la poutine sur le coin d'une rue mais elle est plutôt bonne malgré l'absence du fromage qui fait scouiche-scouiche. C'est surtout l'occasion de rencontrer des québécois car le stand à Bruno est pas mal un incontournable pour tout bon touriste venant de la belle province. Nous y avons d'ailleurs rencontrés des anciennes élèves de la Cité-des-Jeunes, charmantes (ah, le PEI!), dont une qui habitait à deux minutes de chez nous. Qui ose dire que le monde n'est pas petit?
Nous avons donc naturellement été prendre un verre avec elles sur la mythique Khao San Road, qui est probablement l'endroit le plus dénaturé de tout Bangkok. Des bars avec de la musique tonitruante, des vendeurs de cossins, des hordes de touristes... c'est laid, déprimant et franchement désagréable. Mais bon, j'ai vu deux énormes rats en me rendant aux toilettes ce qui m'a rapidement faire revenir en Asie, ouf!
Nous trouvons aussi à Bangkok un des seuls cinéma en 4D de la planète. Encore une fois, difficile encore de ne pas résister à l'envie d'essayer ça. Nous sommes donc allés voir Mission Impossible 4 en 4D, c'est à dire avec des sièges qui bougent avec l'action, des jets d'eaux, des éclairs et du vent qui souffle dans la salle (il devait y avoir aussi des odeurs mais nous n'en n'avons que peu détecté). Disons comme ça que c'est assez différent comme expérience de cinéma. Le complexe de centre d'achat est aussi incroyable et gigantesque et nous y avons fait une orgie de sushis à volonté! Ah, le plaisir des grandes villes. Nous sommes décidément des urbains!
Sushis à volonté - la famille Brillon-Sardi comblée... |
Au dossier des sièges, les dispositifs à jet d'eau, de vent, d'odeurs... (et d'autres en avant, puis au plafond!) |
Bangkok était pour nous une transition entre le Laos et la Birmanie. Nous sommes loin d'en avoir fait le tour, mais nous savons, avec plaisir, que nous y avons encore rendez-vous, en janvier.
Nous quittons dans quelques heures la Thaïlande pour nous rendre en Birmanie.
Il parait que les communications sont presque inexistantes avec le reste du monde.
Nous penserons beaucoup à vous...