Le Paradis à la fin de vos jours

24 mars 2012

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Nous savions, avant même de partir du Québec, que nous ferions très certainement un arrêt de quelques jours au Paradise Resort de Doc Let, près de Nha Trang (petite ville de bord de mer au centre du Vietnam). C’est en grande partie la faute de nos amis Isabelle et Marco qui y avaient déjà séjourné, lors de leur propre périple asiatique, et qui ne nous en avaient dit que du bien. Isabelle avait même écrit un article dans La Presse sur ce « resort » ce qui fait que, depuis ce temps, bien des Québécois viennent volontiers y passer quelques jours.

Et, nous le confirmons à notre tour, le Paradise Resort est une bonne adresse à partager avec les amis. Des appartements neufs et spacieux avec une immense terrasse surplombant la mer, un accueil haut en couleur du fringant Vladimir (le propriétaire d’origine croate de 86 ans qui semble régner en véritable despote sur sa flottille d’employés vietnamiens), une nourriture copieuse bien qu’un peu répétitive, une mer transparente, un prix presque dérisoire, des bateaux de pêcheurs à regarder aller et venir et, surtout, pas un chat sur la plage. C’est hyper tranquille, avec une ambiance bon enfant et sans soucis (tous les repas étant compris et pris en commun dans la salle à diner, dans un style un peu réfectoire).



Vue de la baie de Doc Let depuis une tour de guet américaine (désaffectée, évidemment) qui surplombe un village de pêcheurs

Ce serait, en fait, le coin idéal pour vivre une retraite tranquille et peinard, à ne rien faire d’autre que lire ou apprendre à jouer de la flute (ce que faisait d’ailleurs une retraitée séjournant au Paradise pour quelques mois).

Dès notre arrivée (après une très pénible nuit en autobus, les bus couchettes vietnamiens étant loin d’accoter les bus couchettes chinois ou laotiens en termes de confort) nous avons rencontré une petite famille de québécois (Judith et Charles avec leurs deux garçons de neuf et onze ans) qui séjournait au Paradise, attirés eux aussi par l’article d’Isabelle (comme 143 autres, selon le compte de Vladimir). Les enfants se sont rapidement liés d’amitié et ont passé le reste du séjour à s’inventer toutes sortes de jeux sur le sable, à jouer aux cartes, à faire du kayak ou à sauter depuis le tremplin du bateau de Vladimir, un peu plus au large. Du coup, pour les parents, c’était vraiment reposant!







Nous avons passé trois nuits au Paradise. Nous avions prévu y rester plus longtemps mais nous n’étions pas assez fatigués du Vietnam pour nous la couler douce à la plage et la cuisine de Vladimir, bien que bonne, était un peu trop occidentale pour nos papilles en quête de saveurs vietnamiennes. De plus, il y avait des genres de tiques étranges dans la chambre et nous n’étions pas trop emballés par l’idée de partager trop de nos nuits avec ces bestioles.

C’est donc après un repas pris à toute vitesse que Vladimir nous a déposés sur le bord de la route et que nous avons attendu près de deux heures l’autobus couchette qui devait nous amener à Hoi An, notre prochaine destination.

De notre séjour au Paradise resort, on se souviendra de la salade tomates, concombres et tonne d’ail (servie en entrée à tous les repas), des nuits à dormir toutes les fenêtres ouvertes, bercés par le bruit des vagues et du vent dans les cocotiers, de la couleur intense de l’eau et du fameux « mais qu’est-ce qu’il est bête! » lancé par Vladimir à Olivier qui mettait malencontreusement les sacs sur la banquette arrière de la voiture plutôt que dans le coffre!

Nous en rions encore!

DisneyNam

21 mars 2012

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Un matin, nous avons choisi d’aller dans un parc d’amusement vietnamien (qui s’appelle Dai Nam) et qui se trouve à 60 kilomètres de Saigon. Arrivés à la station d’autobus (hé oui, nous avons pris le bus pour aller au parc) nous avons demandé à un monsieur où était le bus 616 et il a répondu qu’il allait bientôt être là. Quand finalement le bus arriva tout le monde se bouscula pour avoir des places assises, le monsieur qui était derrière moi me coinçait comme un sandwich entre Nicolas et lui.

Après une heure de long trajet nous sommes enfin arrivés au parc d’amusement et là-bas tout était en vietnamien, donc on ne comprenait rien, malgré ça nous avons quand même réussi à trouver une carte en anglais.

Au début, on voulait aller au « Snow World », mais chez nous il y a suffisamment de neige pour ne pas avoir besoin de dépenser de l’argent pour ça. Ensuite, nous avons cherché le labyrinthe aux cinq licornes mais qui devrait s’appeler le labyrinthe aux cinq dragons parce qu’au lieu d’avoir cinq licornes sur la bâtisse, il y avait des dragons.

À l’intérieur on était dans un bateau et on suivait un chemin et ce chemin représentait la vie de Bouddha de sa naissance à sa mort. La partie qui représentait l’enfer était la plus longue. Il y avaient certaines statues qui bougeaient juste en haut de nous avec des bruits, un peu comme dans une maison hantée. Le plus drôle, c’était qu’en arrière de nous il y avait des Vietnamiennes qui criaient comme si elles allaient mourir. Moi aussi j’avais peur mais pas tant que ça.

À l'entrée du «labyrinthe»

En sortant du labyrinthe nous sommes allés à la piscine. Il y avait deux bassins, un d’eau salée et un d’eau douce. C’était plus amusant dans l’eau douce parce qu’il y avait des jeux d’eau avec un gros seau d’eau qui se renversait sur nous.

Pendant que Nicolas, Olivier, Catherine et moi nous nous baignions, Papa et Maman se sont faits des « amis » qui leur ont donné à manger. C’était drôle parce qu’ils ne parlaient pas un mot d’anglais et qu’ils nous mettaient de la nourriture dans la bouche un peu comme quand on nourrit les animaux au zoo de Granby. Ils mangeaient une espèce de salade avec de la viande (et c’est seulement après que nous avons su que c’était de la tête de cochon), des légumes, du pain et tout en buvant de l’alcool de riz.


On s'initie aux coutumes vietnamiennes dépaysantes
 Nous nous baignions depuis une ou deux heures lorsqu’une pluie torrentielle s’est abattue. Nous nous sommes abrités en attendant que cela passe et, au bout d’une heure, l’averse s’est arrêtée.
Nous aurions voulu aller au zoo mais avec la pluie, les animaux se seraient cachés.


Ensuite nous avons mangé de la mangue, du maïs soufflé, de la crème glacée, une espèce de crêpe et de l’ananas.

Cette journée-là était vraiment fantastique parce qu’il n’y avait aucun touriste et on voyait vraiment comment les Vietnamiens s’amusent et, s’il n’avait pas plu, je le jure que je serais resté plus longtemps!

Deux jours bien chargés

20 mars 2012

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 Aujourd’hui, nous avons fait un tour guidé. Nous étions un gros groupe d’environ 50 à faire la même chose : nous avons pris un gros autobus pendant 3 heures pour nous rendre à un genre de port pour touristes où on allait prendre un bateau pour le reste de la journée. Nous allions nous arrêter à plusieurs endroits dans le même genre que ce que nous avons fait à Battambang.

Nous allions d’abord voir comment on fait des bonbons à la noix de coco (la meilleure sucrerie du Vietnam!) en passant par le floating market (marché flottant), qui n’était vraiment pas comme je le pensais. Je m’attendais à voir un marché comme sur l’image dans les 1001 saveurs, notre livre de fruits et légumes. Or, le marché était très dispersé, et les bateaux étaient très gros et servaient pour la plupart de maisons à leurs propriétaires.

Nous nous sommes arrêtés à un genre de petit restaurant où nous allions découvrir le secret des bonbons à la noix de coco. La formule est simple, il suffit de faire bouillir pendant une heure du lait de coco en brassant. Ensuite, cette pâte est coupée en cubes et emballée dans une feuille de riz très mince. C’était vraiment délicieux. Il y en a de plusieurs sortes, dont l’original (noix de coco), arachides, chocolat et feuilles de bananier. Nous n’avons goûté que les normaux et arachides, mais je ne doute pas que les autres soient aussi bons, quoique la saveur feuille de bananier doit être très étrange.

Juste à côté de cette fabrique se trouvait un petit restaurant de thé au miel de longanes et citron (les citrons ressemblaient plus à des mini-oranges). C’était vraiment bon, mais je trouvais que le miel était trop sucré, ce qui attirait plein d’abeilles. Même si nous avions bien bu, notre ventre restait creux. Nous allions justement manger, mais nous étions à une heure de l’endroit où nous allions dîner. Un peu avant d’arriver au petit restaurant où nous allions, nous nous sommes séparés en groupes de quatre pour prendre des petites chaloupes (Nicolas était content, car ils prêtaient des chapeaux coniques). C’était beaucoup plus calme que lorsqu’il y avait le moteur du gros bateau!



Rendus au restaurant, nous avons mangé un tout petit repas qui était inclus avec le tour. On aurait pu payer pour un plus gros dîner, mais c’était cher. Après notre repas de fortune, nous avions le choix de partir à vélo ou à pied, ou rester se reposer au restaurant. Nous avons donc choisi de partir à vélo aux alentours du restaurant.

Après avoir traversé plusieurs ponts, nous avons abouti dans une minuscule école où deux filles attendaient devant la porte pour ouvrir, où une classe n’avait pas de professeur et où d’autres élèves apprenaient les mathématiques. Nous avons stationné les vélos là et puis nous avons, encore une fois, suivi nos parents. On a « discuté » avec un professeur (à l’aide des gestes pas trop compréhensibles de maman), avant d’entrer dans sa classe pour prendre des photos et regarder ce que les élèves étaient en train de faire à ce moment, c’est-à-dire travailler. Nous étions prêts à partir, lorsqu’un monsieur nous fît signe de nous en aller (lui aussi avec des gestes pas trop compréhensibles), il n’avait pas l’air content de nous voir.

Hô Chi Minh surveille quand la maitresse a le dos tourné



Nous sommes donc partis, mais en chemin, nous nous sommes arrêtés pour manger du melon d’eau extrêmement frais (on l’avait vu arriver par bateau). Alors, nous sommes restés là pour nous reposer, regarder les gens qui jouaient aux cartes, les canetons qui buvaient de l’eau dans une vieille bouteille de plastique et la madame qui faisait du jus de canne à sucre (miam). Ce fut, je pense pour tout le monde, notre moment préféré de la journée. Il fallut malheureusement retourner au restaurant, car on allait bientôt retourner à Hô-Chi-Minh-Ville (dommage, j’aurais aimé rester plus longtemps).





Le retour fut long: 30 minutes de bateau, et 4 heures d’autobus. Il faisait déjà nuit lorsque nous sommes arrivés, mais nous avons mangé dans un restaurant végétarien. C’était vraiment bon, mais nous avions pris trop de plats. La prochaine fois, on en prendra moins. Fatigués par cette longue journée, nous nous sommes endormis très vite.

Le lendemain, nous nous sommes levés très tôt (même si j’aurais voulu dormir plus longtemps). Nous devions aller voir des tunnels que les Vietnamiens ont construits pendant la guerre pour se protéger des Américains, mais avant cela, un temple Cao Daï.

Le caodaïsme est une religion fondée en 1921 par Ngô Van Chiêu, un fonctionnaire Vietnamien qui disait être entré en contact avec un esprit qui fût d’abord nommé AĂÂ (les trois premières lettres de l’alphabet vietnamien), puis ensuite Cao Dai Tien Ong (Cao Dai signifie être suprême). Cette religion assez étrange regroupe actuellement 3 millions de personnes. Ce fût très intéressant de voir ce temple un peu bizarre et d’assister à la messe (que nous n’avons d’ailleurs pas vue au complet), et qui a lieu 4 fois par jour, une à 6 h le matin, une à midi, une à 6 h le soir et une à minuit.

Au temple Cao Dai

Dans ce temple, il y a deux règles que j’ai trouvées un peu étranges : la première, c’est que l’on ne peut pas marcher au milieu du temple car il ne faut pas cacher la vue sur les drapeaux à l’extérieur à l’œil qui se trouve au milieu du temple. La deuxième, c’est que l’on ne peut pas prendre de photos du centre du temple avec quelqu’un dessus, pas même nous! C’est pas mal bizarre!


Après avoir visité ce temple, nous avons été manger. Notre guide nous amenait au restaurant de son choix, mais nous ne voulions pas aller là, car il y avait plein de touristes, et c’était très cher. Nous sommes donc allés plus loin dans un petit restaurant où nous avons mangé des nouilles instantanées (il faut dire qu'on avait préféré prendre ça plutôt que les vieux œufs ou les gras de viande que la madame nous proposait), mais c'était quand même très bon, car la madame avait rajouté des fèves de soja et quelques herbes. Juste en face de ce restaurant se trouvait un petit stand de jus de canne à sucre, et l'idée de se rafraichir avec un bon jus froid nous a tout de suite parue bonne, et nous avons presque couru pour aller en acheter.

Au stand de jus de canne à sucre


Nous sommes retournés vers Hô-Chi-Minh-Ville, à une heure du temple, pour aller voir les tunnels de Cu Chi. En entrant dans le site, j'ai été assez surprise, car je m'attendais à être dans un long tunnel continu, alors que nous nous trouvions par dessus ceux-ci. Nous avons quand même pu entrer dans quelques tunnels et voir aussi tous les pièges inventés par les Vietnamiens pour tuer les Américains. C’était vraiment très intéressant de voir comme tout était bien caché et très violent, ça faisait peur!

Catherine essayant l'entrée d'un tunnel vietcong...


J’ai beaucoup aimé cette visite, plus que celle d’hier. J’en recommencerais de telles n’importe quand!

Tomber doucement en amour

18 mars 2012

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 Après Battambang nous n'avons pu résister à l'envie de retourner passer un rapide deux jours à Phnom Penh afin de bouquiner un peu, d'aller visiter la pagode d'argent et de remanger le meilleur amok de tout le Cambodge (nous n'avons pas vérifié mais celui du Skor Thom était vraiment dur à battre!).

Nous étions un peu nostalgiques de quitter ce pays. Il y a quelque chose d'attachant ici qui est dur à définir. C'est peut-être la résilience de la population, la gentillesse toute simple des gens ou le côté un peu mal aimé du Cambodge (destination peu glamour entre la Thaïlande et le Vietnam) qui nous a touchés. Je ne sais pas trop, chose certaine, nous y étions bien.

Mais, toute bonne chose ayant une fin (surtout les visas), il nous fallait partir vers le Vietnam.

Le Vietnam. Nous en avions entendu des vertes et des pas mûres sur le Vietnam. Au fait, la plupart des touristes croisés depuis le début de notre périple avaient franchement détesté cette destination et nous avaient abreuvés d'histoires d'horreur. Du coup, nous avions décidé de réduire de deux à un mois notre séjour au Vietnam.

En arrivant à Hô-Chi-Minh-Ville et en marchant dans la minuscule ruelle où se trouvait notre hôtel, nous avons tout de suite su que nous avions eu tort. Le Vietnam, c'était pour nous! C'est dense, c'est peuplé, c'est bruyant... c'est fou! Nous n'avions pas fait trois pas que nous étions conquis.



Il faut dire que notre hôtel était situé dans la ruelle la plus chouette du monde entier. Une ruelle étroite et habitée par des tas de familles ayant des commerces les plus divers. Il y avait des enfants qui couraient partout, des femmes qui faisaient leur propre lait de soya qu'elles vendaient le matin (le soir elles faisaient griller des fruits de mer), des vendeuses de rouleaux, des marchandes de café, des vendeurs ambulants qui annonçaient en chantant leurs produits tôt le matin, des grands-mères qui dormaient avec leur chien sous leur escalier, du linge qui séchait, des dépanneurs où s’amoncelait des trucs étranges... cette ruelle, c'était comme un microcosme vietnamien de 100 mètres de long sur 2 mètres de large!

Nous avons retrouvé, à Hô-Chi-Minh-Ville, des larges trottoirs, des gratte-ciels modernes, des arbres, des parcs et tout ce plaisir à marcher dans une grande ville (autant d'habitants à HCMV que dans tout le Cambodge).



Alors, nous avons déambulé tranquillement en nous frayant des chemins à travers les millions de motocyclettes (avec près de cinq millions de motocyclettes pour neuf millions d'habitants, ce n'est pas une figure de style) qui peuplent les rues, fort de nos sept mois à marcher directement dans le trafic le plus improbable, nous n'avons même pas trouvé ça SI pire que cela.

Nous avons été visiter le musée de la guerre (beaucoup de photos mais malheureusement peu d'explications), sommes passés devant le palais de la réunification, avons vu la poste dessinée par Eiffel, avons erré et marchandé au marché, avons contemplé l'ancien hôtel de ville et passé du temps à scruter les vestiges des maisons coloniales tout en admirant les fontaines (rare, les fontaines qui fonctionnent en Asie)... bref, nous avons fait nos parfaits touristes.


À l'ancienne poste

Sous les auspices de Hô Chi Mihn



Et nous avons mangé, comme des rois! Nous avons beau dire ce que l'on veut, mais la cuisine vietnamienne est un régal pour les yeux et pour les palais. Il y a dans cette cuisine un subtil mélange de cru et de cuit, de croquant et de mou, de salé et de sucré, de chaud et de froid. Le tout présenté avec art et délicatesse, à grand renfort d'herbes fraiches en tout genre. C'est pas mêlant, nous avions envie de manger tout ce que l'on voyait! Et, au grand bonheur des nombreux amateurs dans la famille, nous avons retrouvé ici des fruits de la passion sur tous les étals.



Et nous sommes surtout, tout doucement, tombés en amour, avec les gens. Notre coup de cœur? Les étudiants qui se tenaient dans le parc près de notre hôtel et qui hélaient gentiment les touristes afin d'avoir une chance de pratiquer leur anglais. Dès qu'un bon samaritain, maitrisant tant soit peu la langue de Shakespeare, était harponné, un groupe se formait alors rapidement autour de lui. Le samaritain s'installait par terre, tel un gourou, au centre d'une bonne dizaine de jeunes et une discussion animée s'ensuivait. Les étudiants étaient ultra sympathiques, super motivés et c'était vraiment intéressant de discuter avec eux (leur niveau d'anglais étant plus relevé que ceux des moines birmans). Nous avons été «harponnés» deux fois (pour une bonne heure à chacun de nos arrêts) et ce furent des moments charmants que nous n'oublierons certainement pas.

Gouroue
À partir d'Hô-Chi-Minh-Ville, et comme nous regrettions un peu de ne pas avoir pris le bateau reliant Phnom Penh à Hô-Chi-Minh-Ville, nous avons décidé de faire des excursions «clés en main» et en groupe (malgré nos réticences pour ce genre de formule), question de voir facilement (un peu de paresse ici) le delta du Mékong et quelques attractions autour de la ville.

Nous avons donc fait deux longues journées assez épuisantes d'autobus avec le départ vers huit heures et le retour vers 20 heures. La première journée, nous nous sommes rendus dans le delta du Mékong afin de voir les marchés flottants. Et la seconde journée (plus agréable car nous n'étions que 12) nous sommes allés visiter un temple Cao Dai et les tunnels de Cu Chi. À suivre...