[...]mentalement non plus. |
Hier, j’ai eu quatorze ans. Physiquement, je ne sens aucun changement, mentalement non plus. Finalement, je crois que je n’ai pas changé du tout… Comme toujours, quand je mange, je suis content.
Commençons par le commencement. Phnom Penh est une ville vraiment passionnante. Premièrement, il y a un institut français, qui compte une très belle bibliothèque (bédés, mangas divers). Deuxièmement, on a un super hôtel confortable genre Lac Leamy (il fonctionne avec des cartes magnétiques) juste devant l’institut français. Troisièmement, il y a de la bonne bouffe: des bons restos, des bons restos pas chers, et, le plus important, du beurre de pinottes et du bon pain. Pour ma fête, nos trois repas ressemblaient à peu près à ça :
Matin
Pain baguette avec beurre de cacahouètes et confiture.
Midi
Sandwich au saumon fumé, doritos et fromage bleu.
Apéritifs
Olives et champagne.
Soir
Souper au restaurant nommé « Comme à la maison », où nous avons vraiment, tous, bien mangé (steak tartare, pavé de bœuf, soupe de poisson, raviolis gratinés aux épinards, carpaccio de poisson, soupe à l’ognon, assiette de fromages, desserts variés, vin et laits frappés aux fruits).
Maman et papa ont dit que c’était un peu la fête à tout le monde (dans la famille), car tout le monde n’a pas l’occasion d’avoir une fête aussi cool que la mienne. Mais c’est quand même moi qui a eu les cadeaux!
Plus tard, en me chicanant avec mon grand (vieux) frère, ce dernier m’avoua que la seule raison pourquoi il ne regrettait pas que je sois né, c’était d’avoir pu profiter d’une fête aussi formidable que la mienne (ne vous inquiétez pas, Nicolas est très gentil, c’était moi qui l’avait poussé à bout…).
Bref, ça ne m’en prend pas plus pour être heureux!
Hans mangea.
Il était content.
1 commentaires:
Un menu royal et un anniversaire dont Hans se souviendra longtemps. Tchin tchin!
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