Retrouver Némo

18 févr. 2012

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La mer, Catherine et son appareil photo.

Nous sommes partis de Laem Mae Phim après trois semaines de repos. Nous allions rester une nuit à Trat avant de passer quelques jours sur l’île de Koh Kut. Pendant le petit deux heures de trajet qui sépare Laem Mae Phim et Trat, nous ne nous sommes pas ennuyés car, dans notre mini van, nous avons écouté le film 2012 sur la télévision située derrière le conducteur (il avait tout de même un petit écran qui lui permettait de regarder le film, lui aussi). Lorsque le film fut fini, nous avons eu un karaoké sur la télé. C’était très drôle car nous chantions très mal.
Pauvre chauffeur!

Notre séjour à Trat fût très agréable. Nous étions heureux d’être enfin dans une ville qui se marche (je veux dire une ville dans laquelle on peut se déplacer sans avoir à prendre un taxi). Nous sommes allés au marché où j’ai mangé un pad thaï (des nouilles sautées avec des légumes, une spécialité thaïlandaise) et nous avons bu des jus de fruits frais. Je n’ai pas beaucoup aimé le pad thaï parce que les nouilles n’étaient pas très bonnes, mais mon jus aux bananes était délicieux. Le soir, après avoir marché un peu dans la ville et écouté la télévision (il y avait TV5 Monde, en français), nous sommes retournés au marché de nuit. Les écoliers qui sortaient de l’école venaient presque tous au marché. On les reconnaissait bien avec leurs uniformes blancs et bleus.

Au marché de Trat
Pad thaï à Trat

Le lendemain, nous sommes partis, en bateau, de Trat pour l’île de Koh Kut. À l’avant du bateau il y avait une grosse télévision où un film jouait déjà. C’était une histoire de samouraïs que je n’ai pas trop compris car j’avais mal au ventre et que je dormais mais Thomas, qui a écouté toute l’histoire, pourrait vous la raconter.

Lorsque nous sommes arrivés sur l’île, nous voyions déjà que l’eau était extrêmement claire juste en regardant les poissons depuis le petit quai. Nous avons tout de suite eu envie de sauter pour les observer de plus près. Nous avons tout de suite pris un tuk tuk (gratuit) qui se rendait jusqu’au bout de l’île. On ne savait pas encore où nous allions dormir mais papa avait quelques adresses en tête. Nous nous sommes alors arrêtés devant un arbre où Nicolas, Olivier, Thomas et moi nous sommes installés avec les bagages. Papa et Maman nous avaient dit de rester là pendant qu’ils cherchaient une place où dormir. Après 20 minutes, papa vint nous chercher sur une moto, accompagné d’un 4 roues. Puisqu’il n’y avait pas assez de place pour tout le monde avec les bagages nous avons donc fait deux voyages pour nous rendre au « resort » que les parents avaient trouvé.

Notre hôtel était vraiment bien situé. L’endroit était magnifique. Nous nous trouvions sur le bord de la mer et nous avions trois bungalows pour dormir. Ces bungalows, qui ressemblaient plutôt à des maisons d’oiseaux, étaient fait de paille (ils ne résisteraient même pas au souffle du grand méchant loup) et étaient en fait tout petits. Il n’y avait qu’un matelas par terre et quatre fenêtres mais ça nous suffisait car nous étions juste en face de la mer.

À gauche, les cabanes des petits cochons.

Nous avons passé le reste de l’après-midi à nous baigner dans la mer et à regarder les poissons avec les masques et les tubas que l’hôtel nous prêtait. Le lendemain, nous avons fait de la plongée toute la journée. À peine à 100 mètres dans l’eau, il y avait une multitude de poissons et nous avons même découvert une cage qui recouvrait une anémone pleine de poissons clowns. Ils étaient vraiment mignons. Je suis très contente, parce que l’eau très transparente me permettait de prendre de meilleures photos de poissons qu’à Laem Mae Phim.











 


Oui, ils sont beaux.

Oui, il est beau, on le sait, et lui aussi.


Dans notre « resort », il y avait un restaurant où nous mangions à chaque repas car il n’y a pas de restaurants sur l’île, en dehors des hôtels. Nous prenions, presque à chaque fois, un steak de maquereau car il était vraiment délicieux. Il venait avec une petite salade et c’était assez pour nous remplir le ventre.

Le temps de sortir son appareil, Catherine en avait déjà dévoré la moitié.

La vue depuis notre bungalow était superbe. En plus, nous pouvions nous reposer sur un hamac face à la mer et tous les cocotiers, juste sur le balcon de notre chambre.

La «chambre» de Catherine et Thomas


On trouve moins confortable.

Catherine et Thomas, apprentis kayakistes.


Après deux jours sur l'ile, nous sommes retournés à Trat sur le même bateau qu’à l’aller. Nous ne voulions pas rester plus longtemps car, à part regarder les poissons, manger et dormir nous ne faisions presque rien. On avait envie de partir faire quelque chose d’autre. Justement, nos visas expiraient dans deux jours et nous voulions passer notre dernière nuit en Thaïlande à Trat à cause de son fantastique marché de nuit.