Trouver Némo

5 févr. 2012

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Tous les enfants sont émerveillés la première fois qu’ils écoutent Némo. Il faut dire qu’ils n’ont pas tort du tout. Qui ne serait pas impressionné devant ces scènes de coraux multicolores et de poissons aux mille et une couleurs? Mais malgré notre bonne volonté il est très dur de croire qu’il existe une telle diversité d’espèces marines réunies sous la même roche ou dans le même récif corallien, où que ce soit dans le monde. On avait beau me vanter la Grande Barrière de corail qui, parait-il, regorge de poissons de toutes les formes et de toutes les couleurs, mais il fallait que je voie quelque chose de semblable pour pouvoir croire un tel phénomène possible. Depuis maintenant une semaine, je n’ai plus aucune misère à croire et à imaginer la splendeur de la dites barrière.

Pour pouvoir observer cette multitude de poissons de nos propres yeux, il nous fallait une journée d’apnée dans le paradis des poissons en Thaïlande.



On se prépare...

Thomas ajuste pour une septième fois son masque...
Et Catherine plonge, armée de son appareil photo submersible. Ce qu'elle a vu? Patientez un peu!

Nous avons beaucoup magasiné avant de réserver cette journée d’apnée (les deux agences de voyages de la ville offraient toutes deux des «packages » aux prix astronomiques), mais l’arrivée de nos amis suisses dans la région a beaucoup facilité les choses. Nous avons donc arrêté notre choix sur une expédition de plongée en apnée sur l’île du Trou (le Rocher percé en miniature) qui nous promettait des coraux magnifiques, de l’eau transparente, des tonnes de poissons et bien sûr, la plage de sable blanc.

Euh... promesse tenue?

Pique nique en famille(s)

Et le traditionnel melon d'eau!


En effet, l’eau était d’une clarté incroyable. Après nous être baignés dans les eaux boueuses du Mékong et dans la mer brouillée en Birmanie, rien ne pouvait égaler la cristallinité de l’eau aux alentours de cette île paradisiaque. Pour ce qui est des poissons et des coraux, je n’en avais jamais vu autant! On a pu voir tous les amis de Némo en passant de Monsieur Raie jusqu’à la petite seiche qui crache son encre, sans oublier Doris. Bien sûr, on a aussi trouvé Némo bien caché dans son anémone devant nos regards curieux scrutant ses nageoires pour voir s’il y en avait une défectueuse. On ne sait jamais, on ne prend pas de chance dans ces cas-là. Cette magnifique plongée fut prolongée une deuxième journée tellement nous avons aimé nous baigner entre les rochers pour dire coucou à nos amis poissons. Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas osé attraper un petit poisson de peur de le séparer de son papa.







Je ne sais pas s’il existe des endroits plus giboyeux en matière de faune et de flore marine. Si cela existe, je me fais une promesse d'y aller un jour. Ah oui! Je me promets aussi de réécouter Némo un de ces jours pour pouvoir m’émerveiller de nouveau comme quand j’étais enfant. En fait, c’est ce film qui m’a permis d’apprécier autant cette journée dans les coraux.

À la plage

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À la plage, ce que j'aime faire c'est me baigner dans l'eau parce que je me sens libre de mes mouvements. J'aime aussi attraper des crabes. La plupart du temps ils sont petits et ils chatouillent la main quand il y en a beaucoup. J'apprécie beaucoup faire des châteaux de sable et lorsqu'ils doivent résister à l'eau, c'est amusant, car on doit toujours réparer quelque chose quand une vague les frappe.
 

 
16 janvier 2012

Nous sommes arrivés à Bangkok vers dix heures du soir. Nous nous sommes couchés immédiatement. Un peu plus tard dans la nuit, nos parents nous ont réveillés et grand-maman Brigitte était là. Le lendemain matin Papa et Maman nous ont dit que nous allions partir louer une maison pour deux ou trois semaines, pour nous reposer, près de la plage. Quand vint le moment de partir, Papa et Maman nous ont dit qu’on allait aller dans un petit bungalow en paille avec seulement deux chambres, une salle de bain à l’extérieur et à cinq kilomètres de la plage (soupir!).
Pour aller là-bas nous avons pris un taxi, mais c’est visiter la maison qui a été le plus fantastique. Premièrement, on arrive dans un beau quartier. Papa et maman disent que c’est dans le fond. Là où le taxi s’arrête, il y a une assez grande maison, très belle, avec tout (télé, climatisation, ventilateur, cuisine, trois chambres à coucher, un salon plein de films, un jeu vidéo, trois salles de bain, une machine à laver et un ordinateur), mais c’est vraiment à cinq kilomètres de la plage, alors Papa a loué une petite moto avec un side-car (genre tuk-tuk) pour remédier à la situation. Tout cela pour dire que Papa et Maman sont des petits cachotiers.


18 janvier 2012

Aujourd’hui, j’ai été sur la plage et là il y avait une madame qui avec un bout de métal recourbé à son extrémité grattait le sol et, quand elle sentait quelque chose de dur, elle le sortait et, la plupart du temps, c’était une coque. Moi, je me suis dit que j’allais faire la même chose avec mes mains et cela a marché. Le soir même, nous avons mangé des coques et c’était très bon.


25 janvier 2012 (1 mois et 30 jours avant mon anniversaire et 4 mois et 26 jours avant notre retour)

Nous avons loué la maison dans un village de maisons appelé Rock Garden Beach. La plupart des maisons sont vides pendant une grosse partie de l’année et seules quelques personnes sont là à l’année. Ce sont des maisons de riches. Toutes les maisons ou presque sont blanches avec le toit brun et le terrain des logements est délimité par des buissons verts avec des fleurs rouges. Sur le site, il y a deux piscines, un restaurant, beaucoup d’insectes et des serpents. Moi je dis que nous avons bien fait de louer la maison.

Thomas à la piscine, vu par son père.

Thomas à la piscine, vu par sa sœur...


Vendredi 27 janvier 2012 (1 mois et 28 jours avant mon anniversaire et 4 mois et 24 jours avant notre retour)

À Vientiane, nous avons rencontré cinq Suisses qui voyagent en camping car pendant 30 mois. On les a rencontrés quand on faisait un atelier de manga avec un Suisse et les parents parlaient, et quand l’activité fut finie, nous, les enfants, vu que c’était le soir, nous avons attrapé des geckos proche des lumières. Le plus vieux des enfants, Zachary, a 13 ans, Zohra a 10 ans et Zélia a 6 ans. Pauvre Zachary, seul face à deux filles!

Maintenant ils sont installés juste devant chez nous et chaque jour on joue avec eux dans la piscine, à Marco Polo ou à Couleurs. Si nous ne savez pas c’est quoi ce jeu, je vous l’explique : une personne est debout et choisit une catégorie. Les autres sont dans l’eau et choisissent une chose qui rentre dans cette catégorie. La personne qui est debout dit cinq choses de sa catégorie et si elle dit la chose d’une personne, la personne doit nager jusqu’à l’autre bout de la piscine sans se faire attraper par l’autre qui nage pour la capturer. Si la personne est capturée, c’est elle qui choisit la prochaine catégorie, sinon c’est la même personne qui continue.


Jeu de couleurs.


Des fois, le soir, Zélia et Zohra dorment avec Catherine dans le même lit (et moi dans un petit lit à côté) et on se raconte des blagues tard le soir, c’est rigolo.

Thomas et Zélia.

29 janvier 2012 (1 mois et 26 jours avant mon anniversaire et 4 mois et 22 jours avant notre retour)

Hier soir nous avons fêté la fête de Zohra en avance parce qu’elle voulait fêter sa fête avec nous (les Québécois). Alors, nous avons fêté sa fête le 28 janvier au lieu de la fêter le 9 février, elle aura 11 ans. Pour souper, nous avons mangé des crêpes salées et sucrées et, après, du chocolat, des bonbons et du gâteau. Nous avons passé des heures à faire des crêpes, il y en avait environ deux-cents. Nous avons beaucoup joué aux cartes, à Corsari et au Uno. On s’est battus au ralenti sans se toucher et on a joué avec les ballons. Le gâteau était au chocolat avec un glaçage Philadelphia très très très bon.

Thomas et Zohra, fiers cuistots.


J’aimerais bien revoir les Suisses au Québec un de ces jours.