Départ du Népal

21 oct. 2011

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Dernière journée au Népal, ce matin nous arrangeons les derniers préparatifs et nous partons pour l’aéroport de Katmandou vers Kunming , à 4 heures d’avion. À Katmandou on avait acheté 20 paquets de gommes, mon frère ayant mangé toute les siennes nous a échangé des services contre une gomme, pratique, non? Bon, alors rendu à Kunming, on cherche un bus couchette pour Jinghong mais on n’avait pas assez de comptant alors on est allé dans un guichet automatique mais il ne marchait pas. Au bout d’une heure aucun ne fonctionnait. Les gens de la gare nous ont fait un prix plus bas pour un trajet de huit à neuf heures. Arrivés à Jinghong, on a trouvé un hôtel et tout allait bien. Le soir, Nicolas, Olivier, Catherine et moi, nous sommes allés acheter des brochettes, du jus, une patte de poulet, des biscuits, de la crème glacée et des fruits trempés dans la tire pendant que Papa et Maman dormaient (c’était vraiment amusant j’aimerais faire ça tout le temps). C’était très bon, la crème glacée est délicieuse, les brochettes sont très tendres mais la patte de poulet est très dure.


Chine, prise deux

17 oct. 2011

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Tout est souvent une question de perception. Ce qui frappe lorsque l’on arrive en Chine après un mois au Népal c’est à quel point la Chine est ultra propre (!) et moderne. Ici, les autoroutes sont impeccables, les gens ne klaxonnent pas à chaque seconde, on retrouve bien plus que deux types de fruits dans les épiceries et il n’y a pas d’animaux dans les rues. Nous avions aussi oublié que vraiment personne ne parle anglais dans ce coin du monde et que nous devions renouer avec nos talents de mimes. On s’est tout de même pas mal tirés d’affaire en réussissant à faire comprendre que nous avions des problèmes avec nos cartes bancaires (après des tentatives infructueuses de retirer des sous dans quatre guichets différents), que nous n’avions donc pas assez de comptant pour les billets d’autobus, que nous cherchions un téléphone ou un accès internet pour rejoindre notre banque et que nous aimerions bien de l’aide pour trouver une idée autre que de dormir plusieurs jours à la gare. Les préposés aux billets, se demandant bien quoi faire avec cette famille d’occidentaux, ont trouvé la solution gagnante pour s’assurer de ne plus nous avoir dans les pattes, des billets moins chers! Du coup, on avait juste assez de sous pour les billets et pour manger un peu, en espérant fortement trouver des sous à Jinghong, notre prochaine étape à neuf heures de bus de Kunming.
Première expérience dans les bus-couchettes. On a adoré. Je me sentais comme Yoko Tsuno quand elle va sur Vinéa et qu’elle dort dans un genre de cylindre. Dans ces autobus, on retrouve trois rangées de couchettes de large et deux couchettes en hauteur. Un petit éclairage bleu nous donne l’impression d’être dans une discothèque, on doit mettre nos souliers dans un sac de plastique et on a une couverture et un oreiller pour être plus confortables. Le grand luxe quoi! Au fait, c’est tellement confortable que quand tu arrives à destination, personne ne sort et le chauffeur attend une bonne heure avant d’ouvrir les lumières pour réveiller les gens. Bon, c’est sans doute aussi parce qu’il était fichtrement tôt et qu’il n’y avait pas grand-chose à faire à cinq heures du matin dans une ville de province chinoise.

Nous sommes donc à Jinghong, au Sud du Yunnan, province qui est elle-même dans le Sud de la Chine (c’est le Sud du Sud). C’est un climat tropical et la région est réputée pour ses cultures de thé (c’est le point de départ de la route du thé qui passait ensuite par Shaxi-Dali-Lijiang-Shangrila pour finir au Tibet), d’ananas et de caoutchouc. Les rues ici sont toutes bordées d’immenses cocotiers, de palmiers et d’hibiscus géants ce qui donne à la ville un petit air du sud de la France, inscriptions en chinois (et en Dai) en prime. C’est assez joli, somme toute. 

Nous sommes sur le bord du Mékong, à trente kilomètres des frontières Birmane et Lao, pas loin de la Thailande. C’est le cœur de l’ancien royaume des Dai et ici, tout est écrit en chinois et en Dai. Les hommes se promènent en bedaine et les femmes sur des chaussures à talons gigantesques avec des micros-jupes minimalistes. Le soir, la ville se transforme en un immense barbecue et c’est le paradis de la brochette sur charbon de bois (légumes, poissons, viandes, trucs inconnus…). On retrouve avec plaisir les épices de la cuisine traditionnelle Dai (piments, citronnelle) et on s’enhardit de plus en plus à essayer des trucs nouveaux, surtout en ce qui a trait aux boissons du genre Bubble tea qui nous réservent des surprises à chaque fois (selon le bon gout de la personne qui nous le concocte). C’est aussi avec plaisir que nous retrouvons une abondance de fruits et de légumes (au Népal nous n’avions que des pommes et des bananes), de la canne à sucre qui se vend au coin des rues et des glaces à la banane et chocolat (super miam!). Nous revoyons aussi ce qui semble l’activité préféré des chinois dans les villes, pêcher des petits poissons dans des étangs!
On recommence à se faire franchement dévisager et à se faire prendre en photo (surtout les deux grands, par des jeunes filles qui les suivent dans les allées des supermarchés). On a l’impression que dès que quelqu’un connait deux mots d’anglais, il vient nous les dire. Au fait, ils sont vraiment charmants ces chinois du Sud du Sud.




Nous avons finalement trouvé un guichet qui accepte de nous refiler des sous, on a un hôtel qui serait génial si la connection internet fonctionnait vraiment, mais bon, on va faire avec. 

On s’installe dans le coin pour quelques jours, avant de poursuivre vers le Laos!

Retour en Chine

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 [Note du photographe: Renouer avec la Chine signifie aussi renouer avec ses desserts glacés, nombreux, délicieux, mais surtout quétaines.]


Le jour du départ est arrivé, il va falloir que l’on quitte le Népal. Nous avons une longue route à faire (avion, taxi, autobus), en tout, 24 heures de trajet. Tout s’est bien passé (surtout parce que l’on avait de la gomme à la banane dans l’avion) sauf qu’à la station d’autobus de Kunming, nous n’avions pas assez d'argent pour payer les billets. Nous attendons une heure pendant laquelle papa cherche (en vain) un guichet automatique qui fonctionne. Enfin, les vendeurs de billets (qui étaient sûrement tannés de nous voir nous chamailler), nous ont fait un prix qui était dans nos moyens. On avait faim et nous n’avions qu’une demi-heure pour manger avant que l’autobus parte. Nous avons mangé dans la rue pour pas très cher, patates douces, patates frites, œufs, pain, enfin, tout ce qui était nécessaire à notre survie. On avait oublié que personne ne parle anglais en Chine. Ça nous faisait étrange de ne pas pouvoir communiquer (on savait quand même dire quelques chiffres).

« Ouais! Des couchettes! » Nous exclamions-nous en rentrant dans le bus. « On va pouvoir dormir! »
En effet, nous avons dormi, même pas mal bien, et lorsque nous sommes arrivés à Jinghong, il était tôt le matin (pour nous parce que pour vous, c’était le soir). Nous avons marché, nos sacs sur le dos, pour aller dans un café où l’on pourrait nous conseiller pour un hôtel. Longue histoire donc je vais résumer. Tout d’abord, nous n’avons pas trouvé le café et après, on s’est rendu compte que c’était la carte qui n’était pas bonne. La personne à qui nous voulions parler n’étant pas là, nous avons trouvé tout seuls un hôtel. Après, nous sommes allés manger dans un restaurant chinois. Miam! C’était bon! J’avais oublié comme j’aimais ça! Nous sommes ensuite allés marcher et nous avons mangé des fruits délicieux, comme des ananas.

P.S.: J’ai vu mon dragon! Il était tout vert et fait en feuilles, mais nous étions en Chine donc ça ne compte pas.

Reprendre la route

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[Note du photographe: Bout de route pas poussiéreux pantoute entre Sankhu et Changu Narayan]

Pour en finir avec l’immobilisme
Après avoir pansé nos plaies pendant une bonne journée, nous étions assez bien pour prendre la route le lendemain. On était vraiment soulagés de nous sentir mieux parce que cela faisait tout de même quatre jours que nous végétions à Katmandou, ville presque entièrement fermée à cause des festivités de Dasain. On commençait à tourner un peu en rond! Nous avons donc laissé nos gros sacs à l’hôtel en ne gardant, dans nos petits sacs, que le strict nécessaire pour trois jours sur la route. 

Notre premier arrêt, la ville de Pashupatinath sur le bord du Gange Népalais, le Bagmati. C’est un endroit sacré pour les hindous et un lieu important de crémation. Là, nous avons choisi de prendre un guide pour l’avant-midi et nous n’avons pas du tout regretté notre décision. En effet, notre guide, très gentil et parlant un anglais impeccable (appris dans un orphelinat du coin géré alors par Mère Térésa, puis en Angleterre où il a vécu par la suite), nous a bien renseignés sur les divers rites funéraires que nous voyions (les cadavres se faisant purifier les pieds dans la rivière, les constructions des buchers, le lait que l’on versait dans la bouche des défunts, le mode de vie des Sadhu…). À la grande joie de Thomas, l’endroit regorgeait de singes avec des minuscules bébés singes (adorables) et nous ne savions plus trop où tourner la tête pour tout voir entre les crémations, les shadu bariolés, les temples, les singes et les tas de petits daims gambadant aussi dans la colline.



[Note du photographe: Préparation des corps pour la crémation]

  



Depuis Pashupatinath, il était facile de se rendre à pied à Boudha, lieu où se trouve le plus grand temple bouddhiste du Népal. Notre guide nous y accompagne et nous faisons tranquillement le tour de la méga stupa géante qui trône, majestueuse, au centre d’une très jolie place (c’est rare au Népal, les jolies places, alors ça vaut la peine de le dire deux fois : c’était une très jolie place). C’est impressionnant de voir ici le mélange des religions hindoue et bouddhiste qui semblent étroitement imbriquées dans le plus joyeux des fatras. Nous voyons des hindous faire tourner des moulins à prières et des bouddhistes faire des offrandes à des dieux hindous, en toute harmonie. 

[Note du photographe: Séance de méditation dans un monastère face à la stupa de Boudha (la ville, pas l'illuminé)]

C’est à Boudha que nous dinerons, dans un petit restaurant sans affiche mais dont l’énorme jardin ombragé nous a attiré. C’est d’ailleurs sous des pomelos géants que nous mangerons un repas chinois! On se rend alors compte que nous nous ennuyons de la bouffe chinoise et que nous avons hâte d’en remanger, après un mois de repas népalais. 

Après le diner, nous décidons de nous rendre à Nagarkot pour la nuit. Après négociations intenses (c’est assez drôle car ici on ne négocie pas avec un chauffeur de taxi mais avec le groupe entier des vingt-huit chauffeurs qui y vont chacun de leur suggestion, hochement de tête, protestations), nous irons en taxi (une heure de route en montagne) de style mini-van. 

Il ne nous reste que deux jours au Népal et nous n’avons toujours pas perdu espoir de voir des montagnes. Depuis le centre du village de Nagarkot, on se dirige vers une Guest house un peu plus en hauteur. On grimpe des marches et, arrivés à la réception, on se fait montrer LA chambre de rêve de l’auberge: une énorme chambre avec deux lits doubles dans l’énorme pièce principale, avec un coin repas (ici on mange sur des matelas avec une table au centre) et une autre chambre avec un grand lit. Il y a des fenêtres sur 360 degrés, un grand balcon ET une vue incroyable sur toute la chaine himalayenne! Enfin!

[Note du photographe: Ma 50mm m'empêche de vous montrer ça comme le voit Laurence, sur 360 degrés]

Juste pour la vue, ça vaut le cout de la chambre. Nous pouvons même apercevoir l’Everest au loin (et qui semble bien minuscule vu d’ici). 

On passe le reste de la soirée à regarder le soleil se coucher sur les monts enneigés. C’est magnifique et le temps est dégagé. Voilà, on est un peu réconciliés avec les vues de montagnes.



Marcher

On se lève à cinq heures du matin pour voir le soleil se lever sur l’Himalaya. Juste à quelques pas de notre chambre on trouve un petit temple hindou en hauteur. On y grimpe et on y reste près d’une heure pour voir la vue. C’est superbe et on s’en met plein les yeux.

Comme nous sommes réveillés, on se met tout de suite en route pour redescendre à pied vers Bakhtapur en faisant un petit détour vers Sankhu. Nous décidons de prendre la petite route peu fréquentée (recommandée par Eva et Erik) qui serpente vers la vallée, ce qui nous donne un six-sept heures de marche facile en descente. Il fait beau et, avec les montagnes en arrière plan, c’est bucolique. Nous passons à travers des petits villages et c’est, enfin, après quatre semaines, ce que nous pensions faire au Népal : marcher, de village en village, s’arrêter, s’assoir un peu, voir des enfants jouer et des gens vivre normalement sans être du tout dans l’industrie du tourisme. Les gens n’ont rien à nous vendre, il n’y a pas de guest houses uniformisées et pas de restaurants avec des menus pour touristes. On respire.

Nous adorons littéralement notre journée. Et nous avons vraiment aimé nous arrêter à Sankhu (petit village où Eva et Erik, nos Hollandais préférés, avaient travaillé pendant quelques mois). Nous avons pris plaisir à déambuler dans les petites rues et on s’est arrêtés dans une petite gargote où un jeune homme nous a cuisiné du chowmein sur son petit rond de poêle, pour notre déjeuner-diner, avec dégustation de bière de riz en prime. Assurément notre repas le moins cher de tout le voyage : deux-cent-vingt roupies, soit moins de trois dollars, incluant les boissons, pour six personnes repues...

[Note du photographe: Chowmein newari en préparation: piquant et excellent]

On continue notre route vers le temple de Changu Narayan, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Encore là, pas de grosse route mais un petit sentier même pas indiqué et qui coupe à travers les rizières. On grimpe sous un soleil de plomb mais nous sommes récompensés par la beauté du site et par les peu de gens qui se risquent dans ce coin. Grâce aux explications de notre guide d’hier, nous sommes maintenant capables de reconnaitre les différents temples dédiés aux principales divinités, ce qui n’est vraiment pas de la tarte! On se perd un peu à travers les réincarnations, les incarnations, les démons et les dieux protecteurs qui peuplent la religion hindoue. Savoir tous les Pokémons et leur évolutions, c’est vraiment facile par rapport à apprendre toutes les formes que peuvent prendre Vishnou ou Shiva!

De Changu Narayan, on prendra un autobus pour nous rendre aux portes de Bakhtapur et, dès notre arrivée dans cette ville – également classée au patrimoine mondial de l’UNESCO –, on regrette vraiment de ne pas être venus ici avant. Les voitures sont presque totalement interdites dans la ville et il y a des temples à tous les coins de rues. C’est aussi une ville plus touristique (et on comprend pourquoi, chaque rue de cette ville pourrait être dans un musée!) et on y fait la rencontre de notre premier groupe de Québécois. On a beau dire, mais entendre «C’est paarfait, on a de la place en masse icitte!», au fin fond du Népal, ça a un petit côté réconfortant du genre bouillon de poulet pour un convalescent.

On se promène au coucher du soleil et nous allons manger sur une terrasse (sur le toit), au son de la musique que des groupes d’hommes font à l’entrée des temples. Nous sommes contents de notre journée et vraiment en amour avec Bakhtapur.


On reviendra à Bakhtapur

Suite aux conseils de deux français bien sympathiques (oui, oui) rencontrés hier soir à notre auberge (des frères fort mignons d’ailleurs et qui voyagent ensemble) on se lève («on» étant Michel et moi) vers cinq heures pour aller nous promener dans la ville. Ça grouille de partout et les habitants sont nombreux à se promener de temple en temple pour donner leurs offrandes aux Dieux (fleurs, grains de riz, poudre de tika…). Les gens font aussi des offrandes devant le seuil de leur maison, allument une mèche dans un peu d’huile, font des salutations. Le marché est ouvert, la lumière du jour naissant est superbe, les écoliers sont en route vers l’école et les échoppes de thé font des affaires d’or. C’est le moment de la journée où les beignets se font, où les légumes se vendent et où les poubelles dans les rues se ramassent. 


[Note du photographe: Le Durbar Square de Bakhtapur]

[Note du photographe: Offrandes placées devant une porte]

[Note du photographe: Un des paroxysmes du syncrétisme népalais]

Nous avons pris un thé coude à coude avec des collégiens (je le répète, le thé népalais est le meilleur du monde) et un yogourt ultra crémeux, le juju dhaub, spécialité de Bakhtapur. On s’est baladé au son des cloches des temples, avons pris des photos et observé la ville, vide de ses touristes, avant de revenir à l’hôtel pour réveiller les enfants. C’est ensuite avec eux que nous avons refait un tour, repris un thé et remangé des beignets. 


 [Note du photographe: le thé népalais mijote...

 
 ...sous des regards amusés!]

En passant devant une école et en regardant à travers les grilles la cérémonie d’accueil du matin (exercices au son de la musique et petits discours, le tout dans une ambiance bon enfant qui est loin de la séance chinoise d’exercices), nous avons été invités à entrer dans la cour et à visiter les classes. Nous avons ensuite longuement jasé avec le directeur, un homme doux et affable qui nous a beaucoup plu. Nous étions bien contents car c’était une école publique (alors que le Népal regorge d’écoles privées très dispendieuses) qui se démène pour offrir une bonne éducation aux jeunes les moins fortunés. Ici l’école n’est pas obligatoire et la pauvreté, extrême. Les enfants sont nombreux à travailler et à mendier dans les rues. Les écoles publiques népalaises doivent donc ramer fort pour tenter de faire une différence avec des moyens vraiment limités. Nous étions tellement tristes de dénicher cette école la veille de notre départ! Assurément, nous y serions restés quelques jours...

Après le diner, nous avions rendez-vous avec un jeune guide recommandé par notre auberge, un étudiant qui prend des cours de français à Katmandou (il veut éventuellement ouvrir sa propre école de français) et qui était super content de pratiquer avec nous. Comme, en prime, c’était un résident de la ville, il nous en a fait faire un tour pendant presque trois heures. Nous avons terminé la visite près du bassin de carpes, où les enfants se sont amusés à les nourrir et à les voir littéralement se battre pour la nourriture.

 Retour à Katmandou en autobus, juste à temps pour aller chercher notre linge sale qui se faisait nettoyer pendant notre absence, faire nos bagages et aller manger népalais pour une dernière fois. Au fait, nous avons surtout mangé un mélange d’indien et de tibétain.

Nous avons vraiment adoré nous trois jours dans la vallée. Nous étions très déçus de devoir rentrer à Katmandou, déçus de ne pas pouvoir rester plus longtemps au Népal (nous avons bien essayé de changer nos dates de billets d’avion mais, peine perdue). Nous avions un peu l’impression (après notre trek et après notre aventure dans la jungle) d’avoir passé à côté de quelque chose, d’avoir un peu manqué un aspect du Népal, de ne l’avoir qu’effleuré en surface sans voir l’essentiel. Après notre promenade dans la vallée, nous savons maintenant que c’est ça que nous aurions dû faire dès le début, marcher et aller où nos pas nous portent, dans les campagnes.

On reviendra.