Bamboo Island

20 févr. 2012

 
Notre seconde nuit chez Paou fut pas mal moins bucolique que la précédente.
Les enfants avaient encore envie de dormir dehors mais nous avons pris, pour nous deux, une petite hutte qui s'était libérée. C'était surtout pratique pour mettre les sacs durant la journée et pour pouvoir se changer tranquille (les lits sur la plage étant démontés dès le matin).

Mais une hutte, ce n'est pas SI confortable que ça. Au fait, les murs de paille sont tellement minces que l'impression que les poules (qui vivent juste derrière la cloison) sont dans la chambre est vraiment intense. De plus, il a plu. Ce qui pour les enfants était un peu moins charmant puisque même s'il y avait un toit sur les lits, le vent a aidé à mouiller une bonne partie des matelas et les moustiques ont fait rage malgré les moustiquaires (puisqu'il a fallu au milieu de la nuit tenter de repositionner les matelas mouillés, les moustiquaires n'ont pas toutes été bien replacées). Et, je ne sais pas si vous le savez, mais les moustiques au Cambodge c'est vraiment une réalité dure à oublier tant ils sont voraces et que leurs piqures démangent en laissant des marques profondes. Olivier a eu le pied tellement piqué que cela nous rappelait les meilleurs épisodes de varicelle familiale.
Et pour couronner le tout, se réveiller le matin sans eau courante et avec le plancher de la hutte couvert d'énormes crottes de rats, juste à la tête du lit, ne nous a pas vraiment donné le goût de prolonger notre séjour ici.

Nous avons donc fait nos sacs de bon matin et avons décidé de prendre le large dès notre retour de notre journée en bateau que nous avions planifié la veille. Nous savions que nous allions quitter le bord de mer rapidement pour nous diriger vers le centre du Cambodge et avions l'intention d'en profiter au maximum, une dernière fois.

Nous nous sommes donc embarqués en direction de Bamboo Island. Au programme, un petit peu d'apnée, un barbecue sur la plage et un bon moment sur l'ile, le temps d'explorer ses deux plages.

Finalement, l'apnée s'est révélée un peu décevante (les masques et les tubas prenant tous l'eau), le barbecue franchement délicieux (j'ai même été demander la recette de la marinade) et la deuxième plage de Bamboo Island, une pure merveille (la première étant remplie de touristes mais cependant pleine de beaux coquillages). Au fait, la petite plage isolée (il fallait s'y rendre à pied, à travers un sentier qui traversait l'ile) est sans doute la plus belle plage que nous avons vue depuis le début de notre voyage. Le sable faisait scouiche-scouiche sous nos pas, l'eau était émeraude et hyper propre, la plage avait un petit côté sauvage avec seulement quelques petites huttes disséminées sur le long. Si vous êtes un jour dans le coin, ça vaut sans doute la peine de venir vous installer dans ces huttes quelques jours... Calme assuré!



Somme toute, ce fut une bien belle journée même si la houle du bateau a eu raison de l'estomac de Catherine qui a nourri gentiment les poissons à plusieurs reprises.

De retour rapidement chez Paou pour prendre nos sacs, nous avons ensuite pris un tuk-tuk (ici ce sont des motos qui tirent une genre de carriole de style calèche), et nous avons rejoint un autre coin de Sihanoukville, question de trouver un hôtel avec douche chaude et sans moustiques pour donner une pause grattage aux enfants.

La chance nous a encore souri et nous avons trouvé facilement un gite confortable pour notre dernière journée sur le bord de la mer. Nous en avons profité pour aller le lendemain sur une plage un peu plus touristique où Nicolas a fait sensation auprès de quatre jeunes filles qui n'arrêtaient pas de lui jouer dans les cheveux et de le tripoter allègrement.



Voilà, nous étions amplement rassasiés de notre envie de plage pour un bon bout. Nous en avions amplement assez des huttes de paille et du sable entre les orteils. Nous avions des fourmis dans les jambes, l'envie très forte de voir un autre décor et de bouger. J'adore la mer mais je n'aime pas tellement les villes de bord de mer dont toutes les infrastructures sont tournées vers la plage. C'est reposant, certes, mais pour nous qui aimons les villes qui grouillent, il nous fallait partir.

Nous avons donc rayé Kep (autre ville sur le bord de la mer) de notre itinéraire et avons plutôt choisi de faire route directement vers Phnom Penh, la capitale.

2 commentaires:

bryv a dit…

Catherine grande et mince, Nicolas qui fait déjà tourner les cœurs...Décidément le temps passe. Le repos des guerriers...

kawo p a dit…

Que de souvenirs (agréables) !
Nous étions dans le coin l'été dernier...séjour d'un mois sac à dos avec notre fils.
Je confirme que vos garçons n'ont pas fini d'en faire tourner des coeurs.
J'ajouterai même qu'il est fort possible que cela tourne au "harcèlement" et les épuise!!!
Notre fils, 7 ans, blond de surcroit, en a faillit avoir la peau usée à force de se faire "tripoter" (dixit l'intéressé) et ébouriffer les cheveux!

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