Pokharaplapla

2 oct. 2011

Si jamais nous décidons de quitter définitivement le Québec, inutile de venir nous chercher à Pokhara. Nous ne nous retrouvons pas du tout dans cette ville (la deuxième plus grosse du Népal) construite en majeure partie autour de l'industrie du trek. Ici, c'est le havre pour se faire masser, coiffer, raser, manger des gros steaks, profiter des nombreux Happy hours, acheter du matériel de trekking et des tas de gogosses souvenirs. Le havre du "happy trekkeur" en somme et pas trop notre genre.

Au fait, on ne sait pas trop quoi faire dans cette ville et une chance que j'ai eu le rhume en y arrivant (ben oui, dix jours mouillée, ça laisse des marques!). Nous avons alors pu, sans scrupule, passer une journée complète dans la chambre (Yoko Ono sort de ce corps), à boire du thé et à regarder des films avec les enfants (et oui, j'ai encore pleuré en revoyant Juno!).

Nous avons aussi arpenté la ville pendant une bonne journée, nous rendant dans la vieille partie et tentant, tant bien que mal, de nous dépatouiller avec le système d'autobus pour nous rendre au camp de réfugiés tibétains, situé en périphérie de Pokhara. Ce fut la première bonne idée de notre séjour ici. La deuxième étant l'après-midi que nous avons passé au café Concerto, à écrire, regarder la rue, boire une bière et manger, encore, leur incroyable pizza! Finalement, la dernière bonne idée de notre séjour Pokharien fut de souper dans un restaurant indien, face au lac, où nous avons eu le plus gentil serveur du monde entier pour illuminer notre repas. Les enfants ont aussi pu se balancer sur l'énorme balançoire, érigée à l'aide de bambous, et installée uniquement lors des fêtes de Dasain, juste en face du restaurant.

Bon, qui sait, c'est peut-être aussi notre état de stress post-trekmatique ou le blues du cinq semaines de voyage qui nous a fait nous sentir aussi raplapla à Pokhara.

Nous n'étions donc vraiment pas trop tristes de quitter cette ville, de refaire nos sacs à dos et de nous engouffrer dans un autobus, direction le parc national de Chitwan pour trois jours de jungle en perspective! Le tout organisé par l'agence de notre hôtel de Katmandou, le segment de notre package-méchant-bon-deal-my friend qui nous enchante le moins, à dire vrai.

À suivre donc…

2 commentaires:

Quelquepart a dit…

Et bien, puisque la partie qui vous intéressait le plus s'est avérée difficile, peut-être que la partie qui ne vous enchante pas finira par être féerique.

Inconnu a dit…

juste une question pas rapport. C'est quand que vous revenez au Canada?

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