S'ennuyer de son travail

14 sept. 2011



Bon, ça c'était vraiment trop génial.

En passant devant une école de Katmandou, nous nous sommes arrêtés. Et pourquoi pas. On entre? On tente, encore une fois, le coup?
 

Nous sommes entrés, avons trouvé une dame qui semblait en charge ET qui parlait anglais. C'était l'heure de la pause. Des élèves partout, tous en uniforme, qui nous saluaient et riaient en jouant. Nous avons visité les classes dans lesquelles les élèves prenaient leur pause. À notre arrivée dans chaque classe, les élèves se sont tous levés pour nous saluer. Du coup, c'était bien trop tentant. On s'est installés, naturellement, devant le tableau blanc (et vraiment pas interactif). Ils se sont assis et ce fut le silence. Wow! Trente jeunes de quinze ans qui nous regardaient, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. Alors on a jasé, en anglais, on a posé des questions sur leur horaire, leurs cours. On a improvisé, en souriant largement et en faisant des blagues. On s'est présentés et, en m'excusant pour mon anglais étrange (because we speak french at home), plusieurs se sont mis à rire en me disant que mon anglais était meilleur que l'anglais de leur prof d'anglais. Élèves du monde entier, vous êtes tous les mêmes!


Ah! Que je me suis ennuyée d'être devant une classe avec des élèves! J'avais tellement le goût de rester, de donner un cours de n'importe quoi, de parler encore et encore, de les faire rire… C'est simple, on serait restés toute la journée.


En redescendant, nous nous sommes arrêtés dans la salle des enseignants. L'accueil fut aussi chaleureux que dans les classes. Unis par le même amour pour notre métier, on se sentait en terrain connu. On savait que, même dans des conditions différentes, nous faisions la même chose et vivions, sans aucun doute, des expériences similaires. Les enseignants, tellement accueillants, nous ont proposé de revenir et de donner un cours, avec leurs élèves. Comme nous n'avions pas les deux grands avec nous, nous avons demandé si nos enfants pourraient aussi assister à un cours. Pas de trouble, quand on veut. On veut!


Nous n'aurons pas assez d'un mois ici et, sérieusement, on pleure déjà de nostalgie, à l'avance. Faut le faire tout de même!

    Laurence sait séduire la jeunesse, frontières ou pas! (Bon, sauf peut-être les moustachus.)

5 commentaires:

Melanie a dit…

Juste wow! ;))

bryv a dit…

Voilà une belle expérience, et des plus sympathiques. Et qui montre une évidence que l'on oublie parfois et même trop souvent: partout l'être humain est le même...Ses regards attentifs, ses rires spontanés se sont nos regards et nos rires... et ses souffrance. Magnifique moment rempli d'émotion....

Unefemmelibre a dit…

Les moustaches, on dirait qu'il vit une grande émotion et qu'il est tombé en amour avec la prof. Une prof et une prof mariée du bout du monde en plus comme premier amour, il a l'air catastrophé qui va avec son déchirant choix amoureux.

Anonyme a dit…

J'ai juste hâte de lire le récit de votre prochain cours...Surtout celui de Laurence en....anglais?? V
Grosses bises
Fab

Rex a dit…

c'est vraiment trop cool... ok, je vais essayer de chercher des mots plus justes... c'est absolument hummm, non, pas charmant, ni excitant, merveilleux? magique? rocambolesque? juste cool, ou hot, tout ce que vous êtes en train de vivre! Et le fait de pouvoir le partager avec nous...!

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