La vallée de Dana

11 sept. 2011



Nous sommes partis ce matin, bien décidés à trouver une petite ville nommée… euh… laissez faire le nom. Alors comme je disais (ou j'écrivais), nous avons fait semblant de n'être pas perdus pendant de bonnes heures (je n'avais pas ma montre). Nous n'avions rien à faire, donc on s'est mis à inventer des vertus magiques aux plantes que nous trouvions. On cueillait n'importe quoi, mais bon, on faisait passer le temps. On s'était inventé un espèce de jeu avec des magiciens et des potions (seule chose que l'on peut faire avec une tonne de plantes ramassées n'importe où…)
Nous marchâmes parmi les rizières (c'était incroyable le nombre de déchets qui jonchaient le sol…) et pour la première fois de ma vie, je pu gouter le riz à même la plante (bon, ce n'est pas très héroïque, vu la quantité de riz qu'il y a là-bas…). Ça goûtait le riz pas cuit…
(En passant, le nombre de fois que je me suis trompé en écrivant rix à la place de riz…)
(En revenant, le nombre de fois que nous nous sommes pris à chanter La Tribu de Dana de Manau…)



Je pris mes jambes à mon cou, tandis que les barbares me poursuivaient, sautant de rocher en rocher sur le sol accidenté de la vallée. Ils étaient trois, tandis que moi, je pense encore que je ne compte que pour un. Bien que je fusse armé, mon attrape-coquin ne suffirait pas contre ces bandits. Alors que je m'enfuyais, je passais à côté d'un cimetière, et il se passa quelque chose hors du commun; des échos guerriers émanèrent des tombes, et m'appelèrent au combat. Envoûté par les chants celtiques, je sorti mon attrape-coquin de son étui et là…
Je ne tins plus compte de ce qui passait. D'un coup, j'arrachai la tête et les viscères de l'un, tandis que j'enfonçais mon poing dans l'œil de l'autre. Ils s'écroulèrent par terre, tandis que le troisième essaya de me communiquer quelque chose dans sa langue germanique. Je crus comprendre qu'il voulait disputer l'issue du combat par une partie de
tu me tiens par la barbichette, jeu dont j'étais un champion. J'acceptai, sachant d'avance que j'allais gagner. Alors nous commençâmes la partie par la chanson que le celte interpréta par un öngonsvön surgänvar tohyïl kam insvär bien prononcé. Un long silence survint. Le celte rit le premier. Je m'apprêtais à lui asséner sa terrible punition lorsque que le barbare se mit à genoux pour prier. Je n'eus aucune pitié. Plus tard, je regrettai mon geste, car l'homme était à terre, désarmé, tandis que je le frappai en plein visage…
Il a encore l'horrible cicatrice de la tapette que je lui donnai…



6 commentaires:

Enidan a dit…

Vous étiez dans la vallée de Dana ?? Comme dans la chanson ?? wow..

Melanie a dit…

Priceless! J'adore te lire Olivier! ;)

bryv a dit…

De guerre lasse ou, plutôt, las de la guerre, je me suis réfugié dans la VILLE SANS NOM. Une ville dont l'origine se perd dans la nuit des temps et qui fut pendant des siècles disputée entre deux dynasties rivales et sanguinaires, celle des Ping et celle des Pong. Avant de faire la paix, elles s'étaient, pendant longtemps, regardées comme des chats de faïence. Je fus reçu, comme il se doit, disons très bien, c'est-à-dire avec le respect que les gens de guerre ont envers un preux chevalier...Preux! Preux cavaliere!!! Tut, tut, tut qu'est-ce que c'est que ça: frapper une hombré désarmé! Olivier...pour oune compagnonne dé Don Quijote de la Mancha ça pas bon ça...
Bye et bonne route à vous six...

Frédounette a dit…

Tu as bien pratiqué ton celte, Olivier ? J,aime les aventures d'Hans-Olivier l'Intrépide mais il y a un peu trop de sang... ouache. Ça salit les robes de princesse.
Bisous, je m'ennuie déjà de toi,

Mary a dit…

Olivier, Chine que tu me fais rire!!!

Emilie a dit…

moi je suis une des élè`ves a Mme prairie moi mon nom ses Emilie sa fait déja deux cours ou nous lison vrotre blog et je suis toujours étonner de voire des photos que vous avez prise je peut penser que vous êtes três chanceux de fair se voyage formidable

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