Lijiang la rouge et or

31 août 2011


Alors que Dali était blanche et grise, Lijiang est rouge et or. Le soir surtout, avec les lanternes qui illuminent les rues. Un petit air de Venise (pas de voitures, des canaux et des touristes), de la place du Tertre à Montmartre (encore pour les touristes mais surtout pour les vendeurs de cossins dans la rue), des Cotswolds anglais (pour l'homogénéité des coquettes maisons) et le marché aux puces de St-Eustache (pour la musique disco et le kitsch ambiant). Vous imaginez?

Lijiang, c'est simple. Il y a une boutique de viande de yak séché, une boutique de thé, une boutique de foulards, une boutique de bijoux, une boutique de cuir, une boutique de gravure sur bois, un restaurant… et on recommence avec la boutique de viande de yak, la boutique de thé, la boutique de foulards, etc. … fois 100, ça commence à être un brin redondant.

Mais, il y a des encore des petites rues tranquilles qui serpentent vers la colline, des vendeuses de grenades vertes, un monsieur qui faisait cuire des patates aussi bonnes que celle de grand-papa Samir (c'est vous dire comment elles devaient être fameuses!), des bonbons au gingembre faits sur la rue, des minous qui se dorent au soleil, des femmes qui transportent des sacs de pierres sur leur dos, des beaux points de vue au détour, des poissons dans le ruisseau…

Nous devons faire des choix lorsque nous voyageons à six, entres autres sur le cout de certaines visites par rapport à notre intérêt pour la chose. Après réflexion, nous avons donc laissé tomber la visite du parc qui surplombe la ville. 16$ par personne, c'était un peu trop pour nous et puis, comme la balade pour nous y rendre nous satisfaisait déjà amplement...

Arrêt, au retour, sur la place centrale où des femmes Naxi dansaient pour les touristes. C'était tellement arrangé avec le gars des vues et pour tous les touristes chinois qui se filmaient en esquissant quelques pas de danse, que c'était presque pathétique. Alors, pendant ce temps, nous prenions des photos des bébés transportés par les grands-mères et trouvions surtout étonnant que la danse Naxi ressemble autant à de la danse grecque.



Nous avons terminé la soirée dans un restaurant tibétain (nous ne sommes pas tellement loin du Tibet, le pas tellement loin étant relatif, on s'entend!) et par un arrêt dans un magasin de jeux en bois qui avait tant fasciné Thomas, ce matin.

La vue de notre chambre est tellement belle... De notre lit, et sur deux côtés nous voyons les toits de la ville (harmonie d'argile grise) et les montagnes au loin.

Et comme nous ne sommes pas des incapables, on remet ça, demain, pour le vélo!


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