Tintinophile honteux

8 sept. 2011



Randonnée à vélo en campagne tibétaine (du côté chinois de la frontière) dans des sentiers de campagne. Et l'inévitable tibétain se produit à peine cinq cents mètres après le départ : un chorten apparaît à l'horizon. En tête de file avec Olivier, je lui lance quelque chose du genre : «Cher ami et fils, si vous connaissez bien vos classiques du neuvième art, vous saurez qu'il faut passer à ****** d'un chorten!». Et de m'exécuter, montrant l'exemple en digne père que je prétends être.
Ha.
Dites, amis lecteurs de BD, vous auriez fait quoi, vous? Allez, remuez ces méninges! (Nenon, sans courir fouiller dans votre Tintin au Tibet bien rangé dans l'étagère du sous-sol, page 21.)
«Je voudrais vous y voir...», comme le dit si bien le capitaine Haddock sur cette même page.

Eh bien, oui. Je me suis gouré. Et Laurence a voulu que l'on fasse demi-tour, parce que Démons en colère quand hommes passer à droite chorten, comme le dirait Tharkey. Bon, nous on avait pas Tharkey, mais Andrew Webster, guide originaire de la très himalayenne Buffalo. Un peu moins exotique, je l'admets.

Mais lui, au moins, n'enseigne pas à ses enfants à invoquer des démons.


Postcriptum – On a tout de même passé à gauche les trois autres fois d'après (la dernière fois sous les regards souriants de paysans tibétains en apparence ravis de ne pas avoir à nous avertir), alors on a sans doute conjuré ce qu'il se trouvait comme méchant dans les environs (pas besoin de boukhour, Maman!)


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